mercredi 9 novembre 2011

Graphisme - recherche graphique du cercle







Phrases clefs de ma recherche :

-Recherche sur le visible et sur le perceptible (jusqu'à quel point peut-on percevoir une forme ?)
-Recherche sur les possibilité qu'offrent les formes élémentaires (étant donné la richesse combinatoire de formes basiques / confrontation du cercle et de plusieurs triangles)
-Une évolution graphique avec les possibilités qu'offrent les rayons, arcs, flèches ...
-L'importance du centre (jeu sur une convergence de rayons ou bien jeu sur tout ce qui ne converge pas vers le centre - quelle dynamique et quel mouvement sont ainsi créés ?)

Trame et photo

Claire Lemaire a un travail liée à la photographie de trames que l'on peut découvrir dans le monde urbain.
Je n'ai pas réussi à copier ces images...

Flore Voisin et Christiane Baumgarten ont un travail pouvant se rapporter à la thématique abordée bien qu'elle     proposent une relation existante entre la trame et la linogravure ou bien la gravure.
Je trouve interessant de citer Piero Fornasetti puisqu'il travaille sur l'impression de tableau sur assiette (Eve et Adam par exemple). L'image globale de la toile est perceptible dans l'association de plusieurs assiettes.

00090m

Eve et Adam - Piero Fornasetti



Alexis Gourvennec

Réflexion sur les effets de trame d'impression

Détails de la photographie tramée

Alexis Gourvennec, président fondateur de la Sica de Saint-Pol-de-Léon

Photographie tramée, l’oeil reconstitue certains détails de l'image d'origine (theorie de la Gestalt)


Alexandre Rotcheko




La femme au Leica



L'escalier


Horst Hamann



Jeu de perspective (trame)


Dorian Gourg

Recherches graphiques



Dorian Gourg

Dorian Gourg

Egor Bashakov

Egor bashakov
Auto-portrait

Daniel Rozin

biometrie

Sculpture de Daniel Rozin

Théorie de la Gestalt

La psychologie de la forme ou gestaltisme (de l'allemandGestaltpsychologie) est une théorie psychologiquephilosophique et biologique, selon laquelle les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés (les formes) et non comme une simple addition ou juxtaposition d'éléments.


Quelques exemples :




"L'arbre pensé"



Points d'un cube imaginaire



Vase de Rubin





Théorie de la Gestalt, expliquée formellement

Philippe Apeloig

Graphiste extrêmement prolifique, à la tête d'un studio énergique, Philippe Apeloig a créé, entre autres, l'identité visuelle du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris, de l'Instituto Universitario di Architettura di Venezia, du théâtre du Châtelet et de l'idéogramme des musées de France.

Il travaille également à New York pour le FIAF (French Institute / Alliance Française), la galerie Moeller Fine Art et le TDC (Type Directors Club).
Il met en forme des livres pour l'éditeur anglais Phaidon, Robert Laffont et les éditions de la Martinière.

Philippe Apeloig

Affiche de l'exposition "Vivo in typo"

Philippe Apeloig

ABF 100 ans, Demain la Bibliothèque

Philippe Apeloig

La typographie animée

Philippe Apeloig

Chicago, naissance d'une métropole, 1877-1922
Affiche pour l'exposition du musée d'Orsay, 1987

Philippe Apeloig

Typo/typé
Affiche de l'exposition Philippe Apeloig

Vincent Perrottet

Né en 1958 à Saint-Denis. De 1978 à 1984, il étudie à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, section vidéo/cinéma.
En 1983, c’est la rencontre décisive avec le collectif Grapus avec lequel il travaillera jusqu’en 1989, collaboration entrecoupée par la création de deux collectifs de jeunes graphistes : 1984/1985 Thève, Perrottet, Milville, 1987/1988 « Courage » avec Pierre di Sciullo et Pierre Milville.
En 1989, Vincent Perrottet et Gérard Paris-Clavel créent les Graphistes Associés, l’un des trois ateliers issus de Grapus avec Jean-Marc Ballée, Anne-Marie Latrémolière et Odile José. Les Graphistes Associés se définissent comme un atelier de conception d’images publiques d’utilité sociale cherchant à développer en France une pratique du graphisme responsable.
Vincent Perrottet est actuellement graphiste libre et indépendant, travaillant en association avec Anette Lenz pour le théâtre d’Angoulême.
Vincent Perrottet énonce une problématique liée à l'affiche, à son essence :


« Notre regard croise quotidiennement des centaines d’images urbaines (affiches, enseignes, publications portées par les uns et les autres…) sensées nous intéresser, nous informer, nous orienter, nous ordonner.
Mais si l’on nous demande d’en raconter ou d’en décrire ne serait-ce qu’une seule, même de façon succincte, il nous est presque toujours impossible de parvenir à nous remémorer ce que nous avons vu.
Comme si nous ne les avions perçus que pour les éviter, comme si leurs formes et leurs messages ne nous renvoyaient à rien qui nous fasse réfléchir, rien qui puisse nous impressionner intelligemment, sensiblement.
Lorsque nous allons dans des musées, au cinéma ou bien lorsque nous lisons et regardons des livres d’images, il nous est plus facile de faire travailler notre mémoire visuelle.
Qu’en penser ? Que l’espace public urbain n’est pas propice à l’observation sensible des images et des messages de communication visuelle proposés ?
Qu’elles ne sont surtout pas faites pour nous intéresser où nous faire réfléchir mais plutôt pour nous gouverner de façon «Pavlovienne» (acheter, tourner à droite, à gauche, voter, ne pas avoir peur d’être perdu…) ?

Qu’elles sont si mauvaises, si insignifiantes dans leur mise en formes et dans leurs énoncés que nous refusons de les voir comme on arrête de respirer lorsque notre odorat capte une mauvaise odeur ? Faisons-nous de l’apnée visuelle…?
Je vais juste essayer d’attraper le regard des passants, pour les ralentir, les arrêter et les mettre en lecture de ce que j’aurai à leur dire.
Peut-être les toucher à l’endroit sensible de leur perception des formes et du sens de nos existences, les rendre critiques en accord ou en contradiction avec mes propositions, générer des discussions entre celles et ceux qui en auront tiré quelque chose, et puis espérer produire de la réflexion et de la mémoire.
Comment est-ce que je vais faire ? Vous le verrez bien… ou non. »





SIMON



Voeux CRIPS Ile-de-France (2008)



Voeux CRIPS Gay et fier d'être responsable.



Sérigraphie

Werner Jeker


Werner Jeker, né en 1944 en Suisse, suit les cours de l’école des arts appliqués de Lucerne. Après différentes activités dans la mise en page et l’illustration, il fonde à Lausanne les Ateliers du Nord avec deux designers industriels. Ensemble, ils réalisent notamment la signalétique du métro de Lausanne.
Werner Jeker travaille régulièrement avec de nombreuses institutions culturelles et sociales telles que la Cinémathèque Suisse, les musées de l’Art brut, de l’Élysée et des Arts décoratifs à Lausanne. Il réalise ainsi des affiches, des identités visuelles, des livres, des catalogues… pour lesquels il a reçu de très nombreux prix en Suisse et à l’étranger. Son usage très particulier de la photographie et sa très grande maîtrise de la typographie en font un des graphistes les plus renommés de la confédération helvétique.



Affiche réalisée pour le musée de l'Elysée Lausanne



Affiche réalisée pour le musée de l' Elysée Lausanne



Affiche réalisée pour le musée de l'Elysée Lausanne



Affiche réalisée pour le musée de l'Elysée Lausanne



"Un jour en été"
Affiche de spectacle pour le théâtre Vidy-Lausanne, 2001

jeudi 3 novembre 2011

La trame et le cercle

Le travail de certains artistes permet d'envisager de nouvelles possibilité quand à son propre travail (exemple : les cercles.)

Kandinsky
Après sa formation à Munich et la dissolution de l’association Phalanx, Kandinsky entreprend une série de voyages, en Hollande où il séjourne en mai-juin 1904, en Tunisie, en Italie, en Suisse, à Paris, Berlin, avec de fréquents aller et retour à Moscou et à Odessa… Ces voyages sont l’occasion de rompre avec la pratique académique apprise à l’école et de réaliser des peintures sur le motif. Ce sont de petits paysages, des sortes de cartes postales mais dont le pittoresque est évacué au profit d’un travail sur la perception du réel.


A partir de 1908, la peinture de Kandinsky cesse d’être celle d’un dilettante et s’achemine vers une invention déterminante pour l’histoire de la peinture : l’abstraction. Relayées par une formulation théorique, les œuvres de cette période s’éloignent de plus en plus du réel et, à la question qu’il formule dans l’un de ses textes : « qu’est-ce qui doit remplacer l’objet ? », Kandinsky répond par le choc des couleurs et des lignes.
Dès 1908, Kandinsky réalise des œuvres qui sortent du cadre de la peinture de chevalet, comme ses « compositions scéniques », des pièces musicales pour lesquelles il rédige des textes, crée des scénographies, des chorégraphies et des musiques. En 1911, il décore l’intérieur de la maison de Gabriele Münter à Murnau en peignant au pochoir le mobilier et la rampe d’escalier. Puis en 1914, il réalise des panneaux décoratifs pour l’appartement new-yorkais de Edwin Campbell, le fondateur de la marque Chevrolet. Mais c’est surtout au Bauhaus, en tant que maître de l’atelier de peinture murale, qu’il crée des œuvres monumentales. A son arrivée en 1922, il est chargé par Walter Gropius de concevoir un projet de hall d’entrée pour un musée d’art qui sera présenté à l’exposition de la Juryfreie à Berlin.
En collaboration avec ses élèves, Kandinsky peint d’immenses toiles où, sur un fond noir, lignes souples et formes colorées composent une symphonie pleine d’allégresse. Les motifs sont simplifiés, annonçant la géométrisation à laquelle il procèdera durant ses années au Bauhaus.




Einige kreise / Quelques cercles (détail) 1926



Squares with concentric rings



Cercles dans un cercle (1923)


Sonia Delaunay

Après ses études secondaires, Sonia s'installe à Karlsruhe, en Allemagne, où elle suit les cours de l'Académie des Beaux-Arts, puis s'installe à Paris en 1905, à l'âge de vingt ans. Son art est alors très influencé par le post-impressionnisme de Van Gogh,Gauguin,le Douanier Rousseau et par les Fauves. En 1908 elle épouse le galeriste allemand Wilhelm Uhde, qui lui permet d'exposer ses œuvres.

Le mariage avec Uhde est bancal, et dès l'année suivant son mariage, elle devient la maîtresse de Robert Delaunay, qu'elle épouse dès 1910. Ensemble, les deux artistes vont lancer un mouvement artistique, l'orphisme — terme inventé par Apollinaire en référence à l'un de ses poèmes, et qui l'assimile à une forme de poésie pure, de « langage lumineux ». L'anecdote veut que ce soit la création par Sonia d'un patchwork pour le lit de leur fils qui fut le point de départ de cette nouvelle esthétique, basée sur l'usage spontané de la géométrie et de la couleur, hors de toute recherche de perspective et de naturalisme.

Parallèlement au cubisme, l'orphisme de Sonia et Robert Delaunay applique la théorie du contraste simultané des couleurs de Chevreul — comme le fit vingt ans plus tôt Georges Seurat. La première toile de Sonia Delaunay réalisée selon ce principe est Le Bal Bullier, en 1912. L'année suivante, l'artiste illustre le poème La prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France de Blaise Cendrars, dans un format de livre en accordéon de deux mètres de long. L'œuvre fait sensation chez les critiques parisiens. Sonia Delaunay crée par ailleurs des œuvres d'art appliqué selon les mêmes principes de géométrie et de couleurs, notamment des vêtements, des meubles ou du papier peint.



 Recherche picturale



Prismes électriques (1924)



Recherche picturale



Recherche picturale

Composition, couleur, idée